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Le cannabis parmi les priorités du nouveau gouvernement thaïlandais

Développer une industrie du cannabis à des fins médicales fait partie des priorités politiques du nouveau gouvernement thaïlandais, selon un document publié avant l’annonce officielle, rapporte l’agence Reuters*.

Le Premier ministre Prayuth Chan-ocha, l’ancien chef de la junte à la tête d’un gouvernement civil à la suite des élections de mars, doit exposer jeudi la politique à suivre lors d’un débat à l’Assemblée nationale. Le document de politique a été publié dimanche 21 juillet.*

Le développement de l’industrie du cannabis à des fins médicales était une revendication clé du parti Bhumjaithai, l’un des plus grands partis de la coalition des 19 partis de Prayuth.*

« L’étude et le développement technologique de la marijuana, du chanvre et d’autres plantes médicinales devraient être accélérés pour que le secteur médical puisse créer des opportunités économiques et des revenus pour la population », indique le document politique.*

La Thaïlande, qui utilisait traditionnellement du cannabis pour soulager la douleur et la fatigue, a légalisé la marijuana à des fins médicales et de recherche l’année dernière.*

Le chef du parti Bhumjaithai, Anutin Charnvirakul, maintenant vice-Premier ministre et ministre de la Santé, a déclaré que son objectif était de permettre à tous les Thaïlandais de cultiver de la marijuana pour gagner de l’argent.*

Anutin a déclaré aux médias locaux qu’il était important de retirer du chanvre à teneur élevée en cannabidiol (CBD) de la liste des drogues interdites destinées à la culture, puis de libérer les hôpitaux de la prescription de médicaments contenant le composé chimique.*

Parmi les autres priorités urgentes du gouvernement figuraient la lutte contre la sécheresse, le travail et les problèmes économiques.*

La liste contenait également une étude visant à modifier une nouvelle constitution qui, de l’avis des critiques, préserve le contrôle de l’armée indéfiniment. Cette étude avait été demandée par un autre partenaire de la coalition, le parti démocrate.*

Toutefois, toute modification de la constitution nécessiterait l’appui du Sénat, qui est entièrement composé de membres nommés par la junte précédente.*

* article original

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