
Le marché mondial des drogues illicites est estimé entre 426 et 652 milliards de dollars, a déclaré l’agence, avertissant que ses estimations concernant le marché de l’UE étaient prudentes.*
Les ventes illégales de cannabis herbale et de sa résine représentaient 39% du marché de la drogue de l’UE, en hausse par rapport à 38% en 2013, les recettes des organisations criminelles dépassant de loin celles des marchés légaux.*
Les données de l’industrie montrent que les magasins de marijuana en Californie, le plus grand marché légal de cannabis au monde, ont généré des revenus d’environ 2.5 milliards de dollars l’année dernière.*
Le cannabis consommé dans l’UE y est de plus en plus produit.*
La résine importée provient principalement du Maroc, tandis que l’Albanie est un exportateur clé de cannabis herbale, a indiqué le rapport, avertissant que les prix et la puissance augmentaient.*
La cocaïne est la deuxième drogue illicite la plus consommée dans l’UE, avec un chiffre d’affaires d’au moins 9 milliards d’euros en 2017, alors que le marché de l’héroïne dépassait 7 milliards d’euros.*
Les groupes du crime organisé empochent d’énormes revenus, alimentant la violence et la corruption, a indiqué le rapport.*
Certaines recettes vont également à des organisations militantes, a indiqué le rapport. Des recherches ont montré que les stupéfiants étaient une des principales sources de revenus pour des groupes tels que Boko Haram en Afrique de l’Ouest, l’État islamique et Al-Shabaab en Somalie.*
Il a également mis en garde contre des méthodes de blanchissage de plus en plus sophistiquées, notamment les crypto-monnaies.*
Il a également rappelé les risques de blanchiment de capitaux posés par les billets de haute valeur nominale, notamment les billets de 200 et 500 euros, qui sont utilisés par les passeurs de fonds pour faire passer en fraude de l’argent sale.*
En raison d’inquiétudes face à la criminalité, le billet de 500 euros n’est plus émis par la Banque centrale européenne, mais a toujours cours légal, car les pays qui aiment l’argent, comme l’Allemagne, préfèrent ne pas le proscrire.*