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Hong Kong va interdire le CBD*

Flag of Hong Kong

« Les professionnels et le public doivent prendre des dispositions pour se débarrasser rapidement de tout produit à base de CBD en leur possession afin d’éviter de contrevenir à la loi. »

un porte-parole du gouvernement

Les extraits de cannabis seront mis dans la même catégorie que l’héroïne et la cocaïne, rapporte le Hong Kong Post.*

Hong Kong va interdire le cannabidiol (CBD) d’ici février, a annoncé le gouvernement jeudi, le plaçant dans la même catégorie que l’héroïne, la cocaïne et la méthamphétamine, les utilisateurs risquant de lourdes peines de prison. Cette mesure devrait faire disparaître les entreprises de la place financière chinoise qui, jusqu’à présent, pouvaient vendre des produits infusés au CBD tels que des bières, du café et des compléments alimentaires.*
Les modifications apportées aux lois de Hong Kong sur le contrôle des drogues, qui doivent encore être approuvées par l’assemblée législative de la ville, prendront effet le 1er février.*
« Les professionnels et le public doivent prendre des dispositions pour se débarrasser rapidement de tout produit à base de CBD en leur possession afin d’éviter de contrevenir à la loi », a déclaré un porte-parole du gouvernement.*
Après la date limite, quiconque possède ou consomme du CBD risque jusqu’à sept ans de prison et des amendes pouvant atteindre 1 million de HK$ (127 000 USD). Le CBD sera placé aux côtés de plus de 200 substances classées comme « drogues dangereuses », qui sont toutes passibles de la même sanction sévère.*
Le CBD est l’un des principes actifs du cannabis, mais il n’a pas de propriétés psychoactives. Les utilisateurs ont vanté ses propriétés relaxantes et analgésiques, bien que le Bureau de la sécurité de Hong Kong ait déclaré que ces affirmations « manquent de preuves scientifiques officielles ».*
Le CBD est légal dans certains pays d’Asie, dont la Thaïlande et le Japon, ainsi qu’aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe.*
John Lee, un ancien officier de police devenu chef de l’exécutif de Hong Kong en juillet, a adopté une ligne dure à l’égard des drogues. « Le cannabis est une drogue, et le gouvernement classera le CBD dans la catégorie des drogues dangereuses (…) pour protéger la santé publique », a-t-il déclaré dans un discours le mois dernier.*
L’année dernière, la Chine a interdit l’utilisation du CBD dans les produits cosmétiques.*

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Le Maryland légalise le cannabis*

Flag of USA

« À 65.3% des voix, les habitantes et les habitants du Maryland se sont prononcés pour la légalisation de la marijuana à des fins récréatives. »

état du Maryland

À 65.3% des voix, les habitantes et les habitants du Maryland se sont prononcés pour la légalisation de la marijuana à des fins récréatives. Une telle légalisation était également soumise à référendum dans quatre autres États, l’Arkansas, le Missouri, le Dakota du Nord et le Dakota, rapporte la Radio Télévision Suisse (RTS).*

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Un projet pour légaliser le cannabis présenté par le gouvernement allemand*

« L’achat et la possession « d’une quantité maximum de 20 à 30 grammes » seront autorisés pour la consommation personnelle. »

ministre de la Santé Karl Lauterbach

Le gouvernement allemand s’est accordé mercredi 26 octobre sur un cadre de légalisation du cannabis à usage récréatif, qui ferait de l’Allemagne l’un des pays les plus libéraux d’Europe. Pour entrer en vigueur, il doit obtenir l’aval de la Commission européenne, rapporte la Radio Télévision Suisse (RTS).*

Selon ce nouveau cadre légal, qui pourrait intervenir dès 2024, la production et le commerce du cannabis seraient placés sous « contrôle public » pour l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. L’achat et la possession « d’une quantité maximum de 20 à 30 grammes » seront autorisés pour la consommation personnelle, a détaillé le ministre de la Santé Karl Lauterbach.

Le texte autorise aussi la culture de trois pieds de cannabis par adulte pour un usage personnel. La vente, elle, serait « strictement contrôlée », la publicité serait interdite et l’emballage largement réglementé. L’usage par les moins de 18 ans continuerait d’être rigoureusement interdit.*

« Nous ne voulons pas faire les même erreurs qu’avec l’alcool ou le tabac, car les jeunes et les enfants sont ceux qui réagissent le plus aux promesses de l’industrie publicitaire », a souligné le commissaire gouvernemental chargé des questions de drogue et d’addiction.*

Aval de l’Europe*

« Nous sommes dans une phase où nous examinons si les grandes lignes que nous avons élaborées dans ce document sont compatibles avec le droit international et européen », a souligné le ministre social-démocrate.

Si tel ne devait pas être le cas, le document n’aboutira pas à un texte de loi, a-t-il précisé, en se montrant toutefois relativement confiant.*

Répression inefficace*

Cette réforme intervient dans un contexte d’augmentation de la consommation de cannabis en Allemagne. En 2021, le nombre de consommateurs ou consommatrices est estimé à environ quatre millions de personnes, dont un quart étaient âgées de 18 à 24 ans.*

Le gouvernement allemand prend acte, par ailleurs, de l’inefficacité de la politique actuelle. Une politique purement répressive qui a « échoué », a concédé le ministre de la Justice.*

« C’est pourquoi nous voulons légaliser de façon responsable la consommation du cannabis. Cela veut dire, des produits de meilleure qualité et ainsi une protection sanitaire » et un soulagement pour la justice qui peut « se concentrer sur des choses plus importantes », a-t-il estimé sur Twitter. *

Réforme promise*

La légalisation entend ainsi s’attaquer aux enjeux sanitaires et sécuritaires, en luttant contre la criminalité organisée financée par le marché noir. Il s’agit d’une réforme phare promise par la coalition de centre-gauche lors de sa formation en décembre dernier.*

Les sociaux-démocrates ont longtemps été contre. Le ministre Karl Lauterbach admet lui-même avoir changé d’avis au cours des deux dernières années. La droite conservatrice reste quant à elle globalement opposée.*

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La vente de cannabis en pharmacie à Bâle repoussée à une date indéfinie*

Drapeau suisse

« Cela peut durer des semaines ou des mois. »

Regine Steinauer, cheffe du service des addictions du département de la santé de Bâle-Ville

Prévu jeudi prochain, le lancement de la vente contrôlée de cannabis en pharmacie à Bâle est reporté jusqu’à nouvel avis. Les produits destinés à ce projet-pilote ne remplissent pas les critères biologiques requis, car ils contiennent des résidus de produits phytosanitaires, rapporte la Radio Télévision Suisse (RTS).*

Les produits cannabiques cultivés par la firme Pure Production à Zeiningen (AG), mandatée par le canton de Bâle-Ville, ont raté de justesse le test de qualité, indique vendredi le département cantonal de la santé.*

Ils vont désormais être analysés par un laboratoire indépendant. En outre, les autorités vont étudier la possibilité de recourir à d’autres produits cannabiques de la même firme ou d’autres producteurs.*

Les résidus de produits phytosanitaires découverts sur le cannabis fourni par l’entreprise mandatée ne sont pas admis dans le mode de culture biologique, précise Regine Steinauer, cheffe du service des addictions du département de la santé de Bâle-Ville.*

Pas d’échéance*

La durée du report n’est pas encore connue. « Cela peut durer des semaines ou des mois », ajoute Regine Steinauer. A la mi-août, le canton avait annoncé que la vente contrôlée de cannabis dans neuf pharmacies sélectionnées commencerait le 15 septembre, dans le cadre du premier projet-pilote de ce type en Suisse.*

Au total, 370 consommateurs réguliers de cannabis, sélectionnés eux aussi, doivent y participer. Environ 700 personnes se sont inscrites pour participer à cette étude. Le canton prendra contact avec les participants à partir de la mi-septembre.*

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L’accès au cannabis à usage médical sera facilité pour les patients*

Drapeau suisse

« Il ne sera plus nécessaire de demander une autorisation exceptionnelle à l’OFSP pour recourir au cannabis à usage médical. La nouvelle réglementation bénéficiera particulièrement aux personnes souffrant de fortes douleurs chroniques et de spasticité. »

Office fédéral de la santé publique

Le Conseil fédéral entend faciliter l’accès au cannabis à usage médical pour les patients. Lors de sa séance du 22 juin 2022, il a donc décidé de lever l’interdiction du cannabis à usage médical inscrite dans la loi sur les stupéfiants (LStup). Une autorisation exceptionnelle de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) n’est plus nécessaire pour la prescription médicale. Toutefois, la vente et la consommation de cannabis à des fins non médicales demeurent interdites. La modification de la loi entrera en vigueur le 1er août 2022, rapporte le service de communication de l’Office fédéral de la santé publique.*

À partir du 1er août 2022, les personnes malades pourront accéder plus facilement au cannabis médical. La décision d’utiliser un médicament à base de cannabis à des fins thérapeutiques reviendra au médecin, en concertation avec le patient. Il ne sera plus nécessaire de demander une autorisation exceptionnelle à l’OFSP pour recourir au cannabis à usage médical. La nouvelle réglementation bénéficiera particulièrement aux personnes souffrant de fortes douleurs chroniques et de spasticité.*

Demande croissante*

Sans autorisation exceptionnelle, il était jusqu’à présent interdit de cultiver ou d’importer du cannabis ou de le transformer en préparations à des fins médicales. Par ailleurs, le traitement de patients avec des médicaments à base de cannabis non soumis à autorisation n’était possible qu’avec une autorisation exceptionnelle de l’OFSP et uniquement dans des cas justifiés.*

La demande pour de telles autorisations a augmenté ces dernières années. Ces démarches administratives fastidieuses retardent les traitements, et la situation actuelle ne reflète plus le caractère exceptionnel prévu par la loi sur les stupéfiants. Le Conseil fédéral a donc soumis au Parlement une modification de la loi visant à supprimer l’interdiction du cannabis à des fins médicales, qui a été adoptée en mars 2021. Une ordonnance de stupéfiants demeurera nécessaire pour de tels médicaments.*

Absence de preuves sur l’efficacité pour le remboursement*

L’adaptation de la loi ne modifie pas les conditions de remboursement des médicaments à base de cannabis par l’assurance obligatoire des soins. Actuellement, ceux-ci ne sont remboursés que dans des cas exceptionnels. Le Conseil fédéral a fait examiner s’il y a lieu d’agir dans ce domaine. Les preuves disponibles sur l’efficacité et l’adéquation des médicaments à base de cannabis sont toutefois actuellement insuffisantes pour permettre une prise en charge générale.*

Les données qui seront désormais recueillies par la Confédération sur les traitements réalisés avec des médicaments à base de cannabis pourront s’avérer utiles. La collecte obligatoire de données sert à observer l’évolution de la prescription de ces médicaments et à obtenir davantage de preuves sur leurs effets. Elle est limitée aux sept premières années qui suivent la modification de la loi. Les données obtenues peuvent appuyer une demande spécifique de remboursement de médicaments à base de cannabis, mais ne peuvent pas la remplacer.*

Nécessité d’adapter le droit d’exécution*

La mise en œuvre de la modification de la loi nécessite des adaptations de l’ordonnance sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) et de l’ordonnance sur les tableaux des stupéfiants (OCStup-DFI), prévues pour le 1er août 2022. Les mesures de contrôle pour la culture de cannabis à des fins médicales seront notamment réglées en détail, et Swissmedic en assumera la responsabilité une fois la loi modifiée.*

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La consommation et production de cannabis récréatif bientôt légale en Suisse?*

Drapeau suisse

« Si la culture de chanvre amène une meilleure marge que la culture de betterave ou de colza, il est clair que les gens vont se lancer sur ce genre de culture. La question de la rentabilité sera déterminante par rapport à ça. »

Michel Darbellay, l’Union suisse des paysans

Les commissions du parlement sont d’accord pour lever l’interdiction en vigueur en Suisse au niveau de la consommation et de la production de cannabis « récréatif ». Le but serait d’assécher le marché noir en rendant la vente de cannabis légale, rapporte la RTS.*

Heinz Siegenthaler, conseiller national du centre, a initié le changement de loi sur le cannabis. L’agriculteur utilise déjà du chanvre légal pour produire de l’huile destinée à l’alimentaire mais il souhaite lever l’interdiction totale.*

Mais cette légalisation serait-elle une opportunité pour l’agriculture suisse ? Au Canada ou en Californie, le cannabis a été légalisé pour assécher le marché noir mais pour Michel Darbellay, de l’Union suisse des paysans, les perspectives restent encore incertaines.*

Un marché en expansion*

En Suisse, 300’000 personnes consomment régulièrement du cannabis à titre récréatif. L’effet recherché par ces personnes se trouve dans la substance de THC. Toutefois, il est interdit de cultiver des plantes qui en contiennent plus de 1% en Suisse.*

Selon Heinz Siegenthaler, la production de cannabis  » n’est pas aussi facile que la culture de pommes de terres ou de betteraves, car on doit protéger les plantes pour que les jeunes ne puissent pas y avoir accès. Mais pour les agriculteurs innovateurs, modernes et qui cherchent quelque chose de nouveau, c’est une chance « . Actuellement, 180 paysans suisses cultivent du chanvre industriel pour produire des fibres, du thé ou du fourrage.*

Légalisation pas toujours suffisante face au marché noir*

 » Si la culture de chanvre amène une meilleure marge que la culture de betterave ou de colza, il est clair que les gens vont se lancer sur ce genre de culture. La question de la rentabilité sera déterminante par rapport à ça « , explique Michel Darbellay.*

La marge et le marché sont difficiles à anticiper. Au Canada, où le cannabis récréatif est légal depuis trois ans, on assiste à une surproduction, de grandes entreprises qui rachètent de petits cultivateurs et le marché noir qui reste important.*

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Une commission ouvre la porte à une levée de l’interdiction du cannabis

Drapeau suisse

« Les arguments utilisés par les partisans de la prohibition tiennent de moins en moins sur le plan moral et juridique. »

Heinz Siegenthaler, conseiller national

La commission de la santé publique du Conseil des Etats soutient un projet visant à revoir entièrement la réglementation relative à la production, au commerce et à la consommation du cannabis en Suisse. La porte s’ouvre vers sa légalisation, mais le processus pourrait prendre du temps, rapporte la RTS.*

La commission a soutenu par neuf voix contre deux une initiative parlementaire du conseiller national Heinz Siegenthaler (Le Centre/BE), ont indiqué mardi les services du Parlement.*

Le texte, cosigné par 40 députés de tous les partis, exige que la réglementation soit modifiée conformément aux recommandations de la Commission fédérale pour les questions liées à l’addiction, et qu’elle tienne compte de la politique dite des « quatre piliers ».*

La commission de la santé du National va donc désormais pouvoir élaborer une législation visant à créer un marché régulé du cannabis. Elle avait validé en avril l’initiative de Heinz Siegenthaler, par 13 voix contre 11 et une abstention.*

Usage récréatif aussi pris en compte*

Le contrôle de la production et du commerce devra être assuré par les autorités, en particulier pour protéger les jeunes consommateurs et consommatrices. Le marché médical et le marché non médical devront être séparés.*

L’objectif est d’assécher le marché noir en supprimant la prohibition, précise le texte. Le projet demande l’introduction d’une taxe et la réglementation de la publicité, ainsi que des mesures pour encadrer la production destinée à un usage personnel.*

Pour la commission, il est « essentiel ». que la future loi tienne compte des résultats des projets-pilotes en cours sur l’usage non médical du cannabis. Elle attache une grande importance au fait que la protection des mineurs et la prévention soient améliorées.*

Un long processus*

L’élaboration de la nouvelle législation prendra beaucoup de temps, avait annoncé la commission de la santé publique du National en avril. Il pourrait se passer des années avant une libéralisation. Une fois le projet élaboré, une large consultation devrait être lancée. Le Conseil fédéral pourrait prendre position avant que le Parlement s’empare du sujet, puis le peuple en cas de référendum.*

Le cannabis est interdit en Suisse depuis 1951. Il ne peut en principe être ni cultivé, ni produit, ni vendu. La consommation est punie depuis 1975.*

Malgré tout, environ 300’000 personnes consomment régulièrement du cannabis en Suisse en tant que substance psychoactive. Le Conseil fédéral l’a reconnu dans une prise de position cet été: l’interdiction actuelle, qui vise à protéger la population, n’est pas efficace.*

La consommation ne diminue pas et le marché noir se développe. Or, dans ce contexte, il n’y a aucun contrôle de la qualité ni de protection des consommateurs.*

Pas de fondement scientifique*

Enfin, pour les partisans d’une révision de la loi, la distinction entre le cannabis et les « drogues licites ». ne repose pas sur des bases scientifiques récentes, « d’autant que la nocivité du tabac et de l’alcool n’est pas moindre ».*

Les arguments utilisés par les partisans de la prohibition tiennent de moins en moins sur le plan moral et juridique, estime Heinz Siegenthaler. A ses yeux, seul un marché régulé remplirait les exigences de la politique définie par la Suisse en matière de drogue.*

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Un permis d’importation historique est accordé au Royaume-Uni pour le produit de MGC Pharma CannEpil+ (contient du THC) de MGC Pharma, conçu pour traiter l’épilepsie réfractaire

Flag of Great Britain

« L’autorisation d’importer CannEpil+ au Royaume-Uni et les ordonnances humanitaires associées constituent une étape importante vers le déploiement mondial du traitement et notre engagement continu envers les patients. »

Roby Zomer, cofondateur et directeur général de MGC Pharma

MGC Pharmaceuticals Ltd (‘MGC Pharma’ ou ‘la Société’), une société biopharmaceutique européenne spécialisée dans la production et le développement de médicaments dérivés de phytocannabinoïdes, a le plaisir d’annoncer que CannEpil+, un produit biosimilaire à effet identique de CannEpilTM, qui est un traitement phytocannabinoïde pour l’épilepsie réfractaire (ou résistante aux médicaments), a été approuvé pour l’importation au Royaume-Uni par la Medicine and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA), ce qui a été facilité par son partenaire britannique de distribution et d’accès clinique, Elite Pharmaco, rapporte MGC Pharmaceuticals Ltd .*

Principaux points forts :*

  • CannEpil+, basé sur CannEpilTM, conçu par MGC Pharma pour traiter l’épilepsie réfractaire, a été approuvé pour l’importation au Royaume-Uni par l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé. Regulatory Agency via son partenaire britannique de distribution et d’accès clinique Elite Pharmaco.*
  • C’est la première fois qu’un traitement de l’épilepsie actuellement en cours d’essai clinique et contenant du THC est approuvé par l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé. contenant du THC, a été approuvé par les autorités britanniques pour l’importation.*
  • La société a franchi une étape importante au Royaume-Uni, ouvrant un marché stratégique clé pour son produit phyto-cannabulaire. stratégique pour son principal médicament dérivé des phytocannabinoïdes.*
  • CannEpil+ sera mis gratuitement à la disposition de dix patients pour des raisons humanitaires pendant six mois. dix patients pendant six mois, dont le traitement sera suivi dans le cadre d’un essai observationnel une application de collecte de données, fournie par Alta Flora. Cette application fournira des données en temps réel sur l’efficacité de CannEpil+ aux organismes de réglementation et aux médecins qui surveillent son l’efficacité du traitement.*
  • L’épilepsie est l’une des maladies neurologiques graves les plus courantes. l’épilepsie affecte environ 600 000 personnes au Royaume-Uni et ~50 millions de personnes dans le monde1. environ 33% des adultes et 20-25% des enfants souffrent d’épilepsie réfractaire (ou résistante aux médicaments). l’épilepsie réfractaire (ou épilepsie pharmaco-résistante) qui ne peut être contrôlée par les médicaments traditionnels contre les crises.*

CannEpil+ sera initialement utilisé pour traiter dix patients au Royaume-Uni qui souffrent d’épilepsie réfractaire. MGC Pharma fournira gratuitement CannEpil+ à ces patients pour des raisons compassionnelles pendant six mois. C’est la première fois que les autorités britanniques approuvent un traitement de l’épilepsie qui se trouve sur un chemin clinique (phase IIB) contenant du THC.*

L’autorisation d’importer CannEpil+ au Royaume-Uni répond au besoin urgent de certains patients d’avoir accès à un produit clinique qui a démontré son efficacité dans le traitement de l’épilepsie réfractaire, ainsi que son innocuité.*

Une fois que les patients auront commencé leur traitement, CannEpil+ fera l’objet d’un essai d’observation dont les données seront saisies dans une application de collecte de données conçue pour établir une plateforme centrale permettant de surveiller la sécurité du traitement chez les patients à l’échelle mondiale.*

MGC Pharma s’attend à ce que les résultats du programme de collecte de données d’observation, ainsi que le fait que CannEpilTM dispose de données historiques sur l’innocuité et l’efficacité cliniques, et d’un essai clinique de phase IIb qui est actuellement en cours de négociation avec un établissement du NHS britannique, donnent aux neurologues spécialisés et aux médecins généralistes la confiance nécessaire pour prescrire CannEpilTM et CannEpil+ aux patients qui ont un besoin urgent de traitement.*

Approbation de la MHRA et autorisation de prescription*
Désormais officiellement autorisé à l’importation au Royaume-Uni, un médecin peut délivrer une ordonnance de CannEpil+ pour les adultes et les enfants. Actuellement, 10 patients auront accès au CannEpil+ pour des raisons humanitaires et seront les premiers à se voir prescrire le traitement.*

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Un tribunal français annule un jugement déclarant illégale la vente de cannabidiol

Flag of France

« Sans examiner si les substances saisies n’avaient pas été produites légalement dans un autre État membre de l’Union européenne, le tribunal n’a pas fourni de fondement à sa décision. »

La plus haute cour d’appel de France

La plus haute cour d’appel de France a annulé mercredi une décision selon laquelle les magasins du pays ne pouvaient pas vendre légalement du cannabidiol (CBD), un composé non psychotique lié au cannabis qui fait l’objet de recherches pour diverses applications médicales, rapporte l’agence Reuters.*

Se fondant sur le libre-échange des marchandises au sein de l’Union européenne, la Cour de cassation a estimé que les juges ne pouvaient pas juger illégale la vente de CBD en France si elle avait été produite légalement dans un État membre de l’Union.*

La Cour de justice de l’UE a statué l’année dernière qu’aucune loi nationale ne peut interdire la vente de CBD légalement produit dans un État membre, a également indiqué la juridiction française.*

« Sans examiner si les substances saisies n’avaient pas été produites légalement dans un autre État membre de l’Union européenne, le tribunal n’a pas fourni de fondement à sa décision », a-t-elle déclaré, en référence à un arrêt d’une juridiction d’appel inférieure.*

La Cour de cassation ne s’est pas prononcée sur la légalité ou non de la vente de CBD en France, et a ordonné à une juridiction inférieure de se prononcer à nouveau sur une affaire impliquant le propriétaire d’un magasin vendant du CBD.*

« Nous sommes heureux », a déclaré à Reuters Mathieu Bensa, propriétaire d’un magasin de CBD, qui n’était pas impliqué dans l’affaire, après le jugement.*

« Nous ne comprenions pas pourquoi la France était le dernier pays de l’Union européenne à ne pas avoir donné accès à la vente de plantes de chanvre », a-t-il déclaré.*

Dérivé principalement de la plante de chanvre, le CBD est de plus en plus utilisé comme relaxant.*

Les valeurs liées au cannabis suscitent un intérêt croissant sur les marchés boursiers mondiaux, notamment à la bourse de Toronto, après que le Canada est devenu l’une des premières grandes économies à légaliser l’usage récréatif de la marijuana.*

La consommation de cannabis est illégale en France, mais le pays affiche l’un des taux de consommation les plus élevés d’Europe.*

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Le Connecticut devient le 18e État américain à légaliser la marijuana à usage récréatif

Flag of the United States 800px

« Pendant des décennies, la guerre contre le cannabis a causé des injustices et créé des disparités tout en faisant peu pour protéger la santé et la sécurité publiques. »

gouverneur Ned Lamont

Le Connecticut a rejoint mardi 17 autres États américains en légalisant l’usage récréatif de la marijuana par les adultes. Le gouverneur Ned Lamont a signé un projet de loi qui, selon lui, contribuera également à effacer les cicatrices économiques laissées par la guerre contre la drogue, rapporte l’agence Reuters.*

La mesure sur la marijuana, qui entre en vigueur le 1er juillet, effacerait automatiquement de nombreuses condamnations pénales et mettrait en place une structure réglementaire qui dirigerait les opportunités et les revenus vers les communautés durement touchées par son interdiction.*

« Pendant des décennies, la guerre contre le cannabis a causé des injustices et créé des disparités tout en faisant peu pour protéger la santé et la sécurité publiques », a déclaré M. Lamont dans un communiqué.*

Certaines parties de la mesure reflètent en grande partie un projet de loi de légalisation signé par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, en mars, qui exigeait que les communautés majoritairement non blanches qui portaient le poids des efforts de lutte contre la drogue obtiennent une part des licences de vente de la marijuana et une part de l’argent des taxes qu’elle génère.*

Notant que certains États voisins avaient déjà légalisé l’usage récréatif de la drogue, M. Lamont a déclaré : « Non seulement nous modernisons efficacement nos lois et nous nous attaquons aux inégalités, mais nous maintenons la compétitivité économique du Connecticut. »*

La marijuana est légalement disponible à la vente dans le Massachusetts voisin depuis plus de deux ans.

« Réglementer le cannabis, plutôt que le criminaliser, s’est avéré être une politique publique supérieure – c’est pourquoi de plus en plus d’États s’engagent rapidement dans cette direction », a déclaré dans un communiqué Paul Armentano, directeur adjoint de NORMAL, qui milite pour l’abolition des lois sur la marijuana.*

Le mouvement de légalisation a pris de l’ampleur cette année, puisque les assemblées législatives de cinq États, dont celle du Connecticut, ont approuvé l’usage récréatif de la drogue, tout récemment en Virginie, où la loi entre également en vigueur le 1er juillet.*

Le Connecticut, dont la loi autorise la culture personnelle de plants de marijuana en 2023, devient le 18e État à approuver la légalisation. Les électeurs d’un 19e État, le Dakota du Sud, ont approuvé la légalisation l’année dernière, mais la Cour suprême de l’État est actuellement saisie d’une contestation juridique de cette mesure.*

La marijuana, qui reste interdite par la loi fédérale, a été approuvée pour un usage médical dans 36 États, dont le Connecticut.*

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